Le premier objectif est de séparer la lignine des fibres.
Ainsi le bois écorcé6 est broyé et la pâte est chauffée, traitée chimiquement, soit par voie acide au dioxyde de souffre (SO2)4, (principalement les bois résineux), soit par voie basique, à la soude (NaOH)5 (bois feuillus, résineux, plantes à fibres, etc.). Elles sont respectivement appelées pâte au bisulfite et pâte au sulfate (ou pâte Kraft5).
Les réactions chimiques sont ensuite neutralisées et les réactifs récupérés. La pâte est tamisée, épurée et lavée pour éliminer les résidus de bois et impuretés diverses. Elle ne contient presque plus de lignine. L'eau est nettoyée et recyclée. Les boues sont compostées. Les fibres obtenue par ces méthodes sont plus longues et le papier est plus solide.
Cette pâte sera blanchie selon sa destination. Elle servira à fabriquer du papier d'emballage, de l'isolant, mais aussi du papier blanc de qualité destiné à l'écriture ou à l'impression. Le rendement du procédé est de 40 à 50%.